Le grand tour des Ayeres
Passy

Le grand tour des Ayeres

Faune
Pastoralisme
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Une randonnée facile entre forêt de montagne et prairies d’altitude, avec le Mont-Blanc en perspective

C’est d’abord une immersion dans la forêt avec son charmant Lac Vert. Puis on prend de la hauteur, on rencontre des hameaux d’alpage témoins de la vie pastorale d’antan. C’est ensuite un cheminement à l’horizontale en balcon sur le Mont-Blanc pour enfin plonger à nouveau dans la forêt sur une large piste.


Les 23 patrimoines à découvrir

  • Histoire

    La Maison de la Réserve

    La Maison de la réserve naturelle de Passy située à Plaine-Joux vous accueille lors des vacances scolaires. L'exposition permanente portant sur la faune, la flore et les paysages vous ouvre les portes de la réserve naturelle. Vous y trouverez les réponses à certaines de vos questions et pourrez admirer les espèces sauvages qui se cachent dans la nature. Si la Maison de la réserve naturelle est fermée, pas de soucis, montez sur la coursive. En accès libre permanent, il y est question du paysage d’hier (temps géologiques) et d’aujourd’hui, des merveilles de biodiversité et des grands défis de la montagne du futur (eau, glaciers, réchauffement climatique…).
  • Faune

    Caïnisme chez l'Aigle royal

    Dans leur nid perché dans une paroi, deux poussins vont sortir de leur œuf à quelques jours d’intervalle. Un seul aura une chance de survivre : le plus faible sera éliminé par le plus vigoureux ! En biologie, ce comportement se nomme “caïnisme”.
    C’est un phénomène courant chez les rapaces diurnes, qui s’inscrit dans une stratégie de survie de l’espèce en sélectionnant les plus forts dès leur naissance afin d’augmenter leurs chances d’atteindre l’âge adulte. Car pour les parents, c’est un gros travail de nourrir un jeune vorace qui, de 100g à la naissance, doit atteindre 5 kg à son envol!

     
  • Faune

    Le placide Bouquetin

    Le Bouquetin est peu farouche, surtout par rapport au Chamois avec qui il partage souvent son territoire. 
    Contrairement à la plupart des autres espèces de montagne, il reste en altitude même lorsque l’hiver et la neige arrivent. Il rejoint alors les crêtes et les zones déneigées où il trouvera plus facilement l’herbe dont il se nourrit. Cette recherche de nourriture est énergivore. Aussi, en cas de rencontre, ne l’approchez pas et laissez-le s’éloigner à son rythme afin qu’il ne dépense pas inutilement son énergie, surtout en hiver.

     
  • Géologie

    Le mont Blanc

    Sous la neige et les glaciers, deux roches principales forment le Massif du Mont-Blanc : les arêtes acérées et les plus hauts sommets sont en granite, très dur (de gauche droite : aiguilles de Chamonix dont l’aiguille du Midi, mont Blanc du Tacul, mont Maudit, sommet du mont Blanc) tandis que les parties plus rondes, car plus tendres, sont en gneiss (de gauche à droite : dôme du Goûter, aiguille du Goûter, aiguille de Bionnassay….).

    Ces deux roches dites cristallines, proviennent du cœur de la Terre en fusion.
  • Histoire

    L'histoire de Plaine-Joux

    Forêt puis alpage, Plaine-Joux n’a pas toujours été une station de ski. Son nom qui signifierait « forêt sur un espace plat » en témoigne.

    Dès les années 1930, les habitants de Passy s’adonnaient déjà au ski sur ce site au panorama exceptionnel. C’est vers 1965 qu’il devient officiellement une station de ski communale. Aujourd’hui encore Plaine-Joux reste, été comme hiver, une station prisée des familles pour la pratique du ski, de la randonnée, du parapente… et de la contemplation.

  • Faune

    Le Vairon et le Chevesne

    Le Vairon est très commun dans les eaux très oxygénées. Sa présence dans les lacs d’altitude est dûe à la pratique de la pêche de la truite. En effet il est utilisé comme appâts par les pêcheurs, ce qui a permis sa colonisation des lacs de montagne.

    Le Chevesne est un poisson assez gros, très répandu en France. C’est un omnivore, c'est à dire qu'il mange de tout.  Dans nombre de pays européens, notamment à l'Est, il a un intérêt culinaire important.
  • Faune

    Le Crapaud commun

    Le baiser au crapaud le transformant en prince charmant est un mythe ! Il ne faut d’ailleurs pas toucher cette espèce protégée, sensible aux maladies que l’homme peut lui transmettre.
    Par contre, regardez-le dans les yeux pour voir sa pupille horizontale et son iris orangé. Vous pourrez également observer ses glandes parotoïdes à l’arrière de sa tête. Elles lui servent à excréter un venin, la “bufotoxine” destiné à éloigner tout éventuel prédateur.
    Le Crapaud est une espèce différente de la grenouille, il vit en grande partie en forêt, hors de l’eau, la rejoignant seulement pour s’y reproduire !

  • Faune

    La Couleuvre à collier

    Semi-aquatique, elle fréquente surtout des zones humides mais aussi des milieux plus secs partout où elle peut chasser ses proies principales que sont les amphibiens (grenouilles, crapauds, salamandres ou tritons).
    C’est une espèce protégée, comme tous les reptiles !
    Elle se reconnait à sa pupille ronde, à sa couleur gris olive et son double collier noir et blanc ou jaune. Son autre particularité : quand elle se sent en danger,  elle crache un liquide nauséabond puis elle fait la morte, dévoilant alors son ventre bicolore en motif de clavier de piano !

     
  • Faune

    Les odonates

    Les odonates, plus communément appelées libellules, sont des insectes. 
    Elles connaissent deux stades dans leur vie: une phase “larvaire“ qui est aquatique suivie d’une phase terrestre, qui représente l'âge adulte.
    Les libellules sont des prédateurs: ce sont des carnivores se nourrissant de différents types de proies en fonction de leur stade. Elles mangent ainsi d'autres insectes. 
    Leur répartition est fortement liée aux conditions climatiques et tout changement impacte fortement leur présence. La destruction de leur habitat, les zones humides, est l’une des principales menaces qui pèsent sur les libellules.

     
  • Pastoralisme

    Le chalet d’alpage

    Le chalet d’alpage est une petite bâtisse qui, regroupée avec d’autres, forme un petit hameau.
    Ces constructions étaient à l’origine destinées à l’organisation de la vie agricole en montagne. Ces chalets étaient utilisés à la belle saison pour abriter les bergers et leur famille. Ils servaient aussi de salle de traite et de fabrication de fromage et autre produits laitiers.
  • Histoire

    L'histoire de la réserve de Passy

    Au cours des années 1970, la richesse des espaces naturels de Haute-Savoie est l’objet de toutes les convoitises. Face à l’appétit des promoteurs et aux nombreux projets d’aménagements touristiques, des voix s’élèvent. L’Etat Français prend alors la décision de créer 9 réserves naturelles nationales.
    En 1974, la réserve naturelle nationales des Aiguilles Rouges voit le jour, puis c’est au tour de la réserve naturelle de Sixt-Fer à cheval/ Passy en 1977.
    Entre ces deux espaces naturels protégés se trouve blottie une petite portion de territoire, qui deviendra la réserve naturelle de Passy en 1980.

     
  • Architecture

    Architecture du chalet d’alpage

    Certains des chalets d’alpage sont plus que centenaires. 

    La construction d’un bâtiment en altitude est fortement imprégnée de son environnement immédiat : pierres pour les murs, charpente sommaire en épicéa mais résistante aux conditions hivernales !

    A l’origine, le toit était recouvert de tavaillons, une sorte de tuile en bois.

    Ces bâtiments utilisés pour l’activité agricole à la belle saison étaient rudimentaires et servaient à abriter le berger et sa famille.

  • Histoire

    Les Ayères

    A l’origine, le terme « Ahier » provient du patois roman qui désigne l’Erable sycomore. Les termes “pierrières” et “roc” proviennent des nombreux blocs rocheux qui sont les témoins des éboulements du Dérochoir dont celui de 1751 qui tua 6 personnes et quelques animaux domestiques. Tous ces chalets étaient des chalets d’alpage à vocation agricole.
    Maintenant ce sont des résidences secondaires.
  • Flore

    Le Bouleau pubescent

    Il existe quatre espèces de bouleau en Europe et celle qui est présente ici est le Bouleau pubescent. Sa sève et son écorce ont de nombreuses propriétés médicinales reconnues, on parle de drainage naturel, de remède contre les rhumatismes, la fatigue ou les allergies !
    Dans la réserve, les bouleaux sont suivis dans le cadre du programme "Phénoclim" mis en oeuvre par le CREA et destiné à mesurer l'impact du changement climatique sur le cycle des végétaux.
  • Flore

    Le Sorbier des Oiseleurs

    C'est un petit arbre qui pousse en lisière des forêts. Ses fruits, appelés "sorbes", sont des baies rouges orangées qui sont très appréciées des grives et des merles.
    Il est possible d'en faire de l’eau de vie, de la gelée ou de la confiture. A condition d'être cueillis avant maturité sous peine de toxicité!
    Dans la réserve, le sorbier est étudié dans le cadre d'un programme de science participative destiné à mesurer l'impact du changement climatique en montagne.
  • Faune

    Le parler sifflé de la Marmotte

    La Marmotte est le met préféré de l’Aigle royal et dans une moindre mesure, du Renard. Toujours vigilante, en position de « chandelle », elle surveille donc son environnement pour ne pas se faire prendre. Grâce à des yeux au champ de vision très large, à une ouïe et à un flair très performants, rien ne lui échappe. En cas d’alerte, elle prévient les autres par un cri d’alarme : très aigü et bref pour un danger venant du ciel, sifflé et répété pour un danger au sol. Et ce danger, c’est parfois vous !
  • Faune

    La Gélinotte des Bois

    C’est la plus petite et la plus discrète des espèces de Galliformes de montagne.
    Elle est bien moins connue que le Tétras-Lyre ou que le Lagopède alpin du fait de ses mœurs exclusivement forestières ! 
    Mais elle est aussi importante d’un point de vue biologique et scientifique : c’est une espèce indicatrice des changements environnementaux. Ses exigences marquées en termes de végétation et de variété d’essences d’arbres la mettent en danger face à une mauvaise gestion forestière. C’est d’ailleurs l’une des principales causes de régression de l'espèce.
  • Faune

    Le Pic noir

    C’est le plus grand des 8 pics présents en France.  A l’origine, espèce purement montagnarde , il se rencontre désormais aussi en plaine ! En effet, il s’adapte aussi bien aux forêts de feuillus que de résineux, dès lors qu’elles sont de grandes surfaces et qu’elles disposent de bois morts laissés sur place et de vieux arbres de gros diamètres.
    Il se reconnaît aisément à son plumage entièrement noir égayé d’une tâche rouge vif, limitée à la nuque chez la femelle et plus étendue chez le mâle.

     
  • Faune

    L'Aigle royal

    Tout est exceptionnel chez lui !

    Avec une envergure pouvant aller jusqu’à 2 mètres, il règne en couple sur un territoire équivalant à 10 000 terrains de foot !
    Sa vue perçante et légendaire, détecte les mouvements d’une proie à plus de 1 km de distance. Ses yeux sont comme des loupes qui grossissent 6 à 8 fois ce qu’il perçoit et son champ de vision est de 240°.
    Outre les couleurs, il est capable de déceler les ultra-violets, un atout de taille pour ce grand chasseur qui peut fondre sur sa proie en piqué à la vitesse de 350 km/h.

    Mais nul n’est parfait : il rate 9 proies sur 10 !
  • Faune

    Le Grand corbeau

    C’est le plus grand des passereaux et des corvidés !
    Tour à tour craint ou vénéré, il est l’objet de mythes et de légendes dans de nombreuses cultures. Longtemps persécuté, il est aujourd’hui protégé. De la taille d’une buse, il se reconnaît notamment à sa queue en forme de losange et à son cri rauque. C’est un omnivore, c’est-à-dire qu’il se nourrit de charognes, d’œufs, d’oisillons ou de baies ! 
    Les couples, unis pour la vie, s’adonnent à des parades nuptiales de haute voltige! Hormis l’homme, son seul prédateur est l’aigle royal.

     
  • Faune

    Le Vautour fauve

    C’est un visiteur d’été en Haute-Savoie. L’espèce est monogame, c’est-à-dire que les couples sont unis pour la vie !

    Cet oiseau vit en colonies de plus ou moins grandes tailles dont les plus proches sont situées dans le sud Vercors. Ce sont surtout les jeunes individus qui explorent de nouveaux territoires. Pour se nourrir, cet oiseau est également capable de couvrir des centaines de kilomètres grâce à sa pratique du vol à voile, sous réserve de conditions météorologiques favorables.

     
  • Sommet

    Le mont Blanc avant l'alpinisme

    Grand nombre d’alpinistes rêve de faire l’ascension du mont Blanc, le plus haut sommet d’Europe de l’ouest. Mais il n’en a pas toujours été ainsi. Autrefois, la montagne inspirait à ses habitants peur et superstitions comme en témoignent les noms donnés aux sommets (mont Maudit, aiguilles du Diable…). Seuls bergers, chasseurs de chamois et cristalliers (extracteurs de cristaux de roches) fréquentaient ces zones hostiles.
    Les premières ascensions ont été réalisées par des « étrangers » audacieux qui employèrent ces professionnels de la montagne pour les guider.
  • Histoire

    Vue sur le Dérochoir

    Le Dérochoir est le résultat d’éboulements successifs. Le premier connu et documenté remonte à 1471. Le second et dernier, pour l’instant, est celui de 1751. Au pied de la falaise se trouve un immense cône d’éboulement qui forme une pente instable.
    Ces différents éboulements ont permis d’avoir un passage pour franchir la barre des Fiz.

Description

Départ devant la Maison de la Réserve naturelle de Passy.
  1. Prendre la route goudronnée en direction du Lac Vert.
  2. Prendre le sentier à doite entre les cabanes dans les arbres.
  3. Prendre la direction du Lac Vert.
  4. Prendre à droite la route goudronnée en direction du Lac Vert. Balise 93.
  5. Prendre la piste en direction du refuge du Châtelet d'Ayères. Balise 159
  6. Rester sur la piste en direction du refuge du Châtelet d'Ayères.
  7. Prendre la piste à droite en direction du refuge du Châtelet d'Ayères. Balise 95.
  8. Passer devant le refuge et prendre la direction Col et Lac d'Anterne, Lac de Pormenaz. Balise 161.
  9. Rester sur la piste en direction Col et Lac d'Anterne, Lac de Pormenaz. Balise 162.
  10. Rester sur la piste en direction des chalets du Souay, Lac de Pormenaz.
  11. Aux chalets du Souay, rester sur la piste en direction des chalets des Ayères des Pierrières. Balise 97.
  12. Prendre la direction des chalets des chalets des Ayères des Pierrières, Plaine-Joux. Balise 121.
  13. Traverser le hameau des chalets des Ayères des Pierrières.
  14. Rester sur la piste en direction de Plaine-Joux. Balise 17.
  15. Rester sur la piste tout droit en direction de Plaine-Joux. Balise 16.
  16. Rester sur la piste tout droit en direction de Plaine-Joux.
  17. Rester sur la piste tout droit en direction de Plaine-Joux. Balise 103.
  18. Se diriger vers la Maison de la réserve naturelle. Balise 102.
  • Départ : Maison de la Réserve naturelle de Passy
  • Arrivée : Maison de la Réserve naturelle de Passy
  • Communes traversées : Passy

Profil altimétrique


Recommandations

Soyez toujours prudent et prévoyant lors de la randonnée. Asters- CEN 74 n'est pas tenu responsable en cas d'accident ou de désagrément quelconque survenu sur ce circuit.
Animaux acceptés
De manière générale votre chien, s’il est autorisé, doit être tenu en laisse en espaces naturels. Par sa présence, son odeur et ses déjections, votre chien peut perturber la biodiversité. Sa divagation dans la nature peut avoir des conséquences lourdes pour la faune sauvage et les troupeaux (transmission de germes, stress de la faune sauvage, destruction des couvées au sol). Les chiens sont interdits en cœur de parcs nationaux et dans la plupart des réserves naturelles.

Transport

Bus SAT Mont-Blanc L85

Accès routiers et parkings

Accéder à la station de Passy Plaine-Joux par la route D43.
Parking à l'entrée de la station.
Ligne de bus L85 (SAT Mont-Blanc).

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