Lac de Pormenaz : un écrin de biodiversité
La tentation est grande de découvrir un lac aux reflets changeants, avec une île en son milieu, niché dans un creux fleuri de rhododendrons à la belle saison. A l’aller, le Mont-Blanc en perspective vous captivera. Au lac et au retour ce sont les Rochers des Fiz et le massif des Aravis qui vous charmeront.
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Crédit : Points d'intérêts du parcours
Les 22 patrimoines à découvrir
- Faune
Le Vautour fauve
C’est un visiteur d’été en Haute-Savoie. L’espèce est monogame, c’est-à-dire que les couples sont unis pour la vie !
Cet oiseau vit en colonies de plus ou moins grandes tailles dont les plus proches sont situées dans le sud Vercors. Ce sont surtout les jeunes individus qui explorent de nouveaux territoires. Pour se nourrir, cet oiseau est également capable de couvrir des centaines de kilomètres grâce à sa pratique du vol à voile, sous réserve de conditions météorologiques favorables.
- Faune
L'Aigle royal
Tout est exceptionnel chez lui !
Avec une envergure pouvant aller jusqu’à 2 mètres, il règne en couple sur un territoire équivalant à 10 000 terrains de foot !
Sa vue perçante et légendaire, détecte les mouvements d’une proie à plus de 1 km de distance. Ses yeux sont comme des loupes qui grossissent 6 à 8 fois ce qu’il perçoit et son champ de vision est de 240°.
Outre les couleurs, il est capable de déceler les ultra-violets, un atout de taille pour ce grand chasseur qui peut fondre sur sa proie en piqué à la vitesse de 350 km/h.
Mais nul n’est parfait : il rate 9 proies sur 10 ! - Faune
Le lagopède alpin
Cette espèce, douée de mimétisme, est capable de transformer son plumage entre les saisons d’été et d’hiver afin de se fondre dans son environnement. En hiver, son plumage est blanc pur ; en été, il y a des tâches brunes et noires sur le dessus ; en automne : grisâtre écaillée de blanc sur le dessus.
Son nom, qui signifie "pied de lièvre", provient du fait que ses doigts sont recouverts d’un épais duvet en hiver !
C’est l’un des oiseaux les plus menacés des Alpes.
Dans les réserves naturelles de Haute-Savoie, un suivi des populations est réalisé tous les ans afin de mesurer l’évolution des effectifs, en collaboration avec "L’Observatoire des Galliformes de Montagne". - Faune
Le Pic noir
C’est le plus grand des 8 pics présents en France. A l’origine, espèce purement montagnarde , il se rencontre désormais aussi en plaine ! En effet, il s’adapte aussi bien aux forêts de feuillus que de résineux, dès lors qu’elles sont de grandes surfaces et qu’elles disposent de bois morts laissés sur place et de vieux arbres de gros diamètres.
Il se reconnaît aisément à son plumage entièrement noir égayé d’une tâche rouge vif, limitée à la nuque chez la femelle et plus étendue chez le mâle. - Faune
La Gélinotte des Bois
C’est la plus petite et la plus discrète des espèces de Galliformes de montagne.
Elle est bien moins connue que le Tétras-Lyre ou que le Lagopède alpin du fait de ses mœurs exclusivement forestières !
Mais elle est aussi importante d’un point de vue biologique et scientifique : c’est une espèce indicatrice des changements environnementaux. Ses exigences marquées en termes de végétation et de variété d’essences d’arbres la mettent en danger face à une mauvaise gestion forestière. C’est d’ailleurs l’une des principales causes de régression de l'espèce. - Faune
Le parler sifflé de la Marmotte
La Marmotte est le met préféré de l’Aigle royal et dans une moindre mesure, du Renard. Toujours vigilante, en position de « chandelle », elle surveille donc son environnement pour ne pas se faire prendre. Grâce à des yeux au champ de vision très large, à une ouïe et à un flair très performants, rien ne lui échappe. En cas d’alerte, elle prévient les autres par un cri d’alarme : très aigü et bref pour un danger venant du ciel, sifflé et répété pour un danger au sol. Et ce danger, c’est parfois vous ! - Flore
Le Sorbier des Oiseleurs
C'est un petit arbre qui pousse en lisière des forêts. Ses fruits, appelés "sorbes", sont des baies rouges orangées qui sont très appréciées des grives et des merles.
Il est possible d'en faire de l’eau de vie, de la gelée ou de la confiture. A condition d'être cueillis avant maturité sous peine de toxicité!
Dans la réserve, le sorbier est étudié dans le cadre d'un programme de science participative destiné à mesurer l'impact du changement climatique en montagne. - Histoire
Les Ayères
A l’origine, le terme « Ahier » provient du patois roman qui désigne l’Erable sycomore. Les termes “pierrières” et “roc” proviennent des nombreux blocs rocheux qui sont les témoins des éboulements du Dérochoir dont celui de 1751 qui tua 6 personnes et quelques animaux domestiques. Tous ces chalets étaient des chalets d’alpage à vocation agricole.
Maintenant ce sont des résidences secondaires. - Pastoralisme
Chiens de protection des troupeaux
Ce sont des chiens de travail, leur présence est donc acceptée dans les réserves naturelles. Ils sont là pour défendre les moutons et brebis des attaques de grands prédateurs, comme le loup. Souvent de grande taille, ces chiens, qualifiés de "molossoïdes", dédient leur vie à la protection des troupeaux auxquels ils sont très attachés.
A l'approche du troupeau, il est important de rester attentif à leur comportement et de s'adapter, tout en respectant certaines consignes :
- Rester à distance du troupeau (le contourner si possible)
- Se signaler, à voix haute, aux troupeaux et aux chiens pour éviter de les surprendre
- Garder votre calme et éviter les gestes brusques, continuer à marcher sans courir. N’hésitez pas à leur parler doucement pour qu’ils s’habituent et acceptent votre présence.
- Eviter de regarder les chiens dans les yeux et mettre un objet entre vous et le chien.
- Faune
Le Loup
Le loup est de retour en France, par ses propres moyens, depuis les années quatre-vingt-dix. Partie d’Italie, l’espèce a d’abord colonisé les Alpes du Sud, puis l’ensemble du territoire alpins.
Depuis l’été 2019, sa présence est avérée dans certaines des Réserves naturelles de Haute-Savoie d’où la présence de chiens de protection auprès de plusieurs troupeaux.
En effet, le loup est carnivore. Il se nourrit principalement d’animaux sauvages tels chamois ou chevreuils. Mais il peut aussi consommer des brebis ou des moutons, surtout quand les troupeaux ne sont pas gardés.
Pour ne pas gêner le travail des chiens, respectez les consignes ! - Flore
La Gentiane jaune
Cette grande plante vivace, de plus de 1m, se rencontre dans les prairies, les landes ou les clairières de forêts des étages montagnard et subalpin.
Utilisée en phytothérapie, il convient de ne pas la confondre avec le Vérâtre blanc, hautement toxique, à côté duquel elle pousse et à qui elle ressemble beaucoup !
Seules les fleurs ne se ressemblent pas. Celles de la Gentiane sont jaunes. En dehors des périodes de floraison, c’est surtout les feuilles qu’il faut regarder. Celles de la Gentiane sont face à face sur la tige, tandis que celles du Vérâtre sont alternées. - Faune
Le Bouquetin des Alpes
Cette espèce aujourd’hui protégée a bien failli disparaitre de l’arc alpin à la fin du XIXe siècle principalement du fait de la chasse ou du braconnage.
Différentes réintroductions successives dans toutes les Alpes ont permis d’augmenter les effectifs des populations bien que l’espèce reste encore aujourd’hui quasi-menacée.
Dans la réserve, les bouquetins font l’objet d'un suivi destiné à veiller sur leur état de santé ou à améliorer la gestion des effectifs de l’espèce. - Faune
Le Gypaète barbu
Avec une envergure de près de 3 mètres, un corps orange vif, un œil cerclé de rouge, des plumes noires de part et d’autre du bec formant une barbichette, il n’en fallait pas plus au Gypaète pour effrayer les populations alpines d’autrefois qui voyaient en lui l’expression du diable !
Exterminé des Alpes au début du 20e siècle, cet oiseau inoffensif et majestueux est de retour dans le ciel alpin grâce au plus grand programme de réintroduction animal initié il y a 30 ans en Europe. - Lac
Les Laouchets de Pormenaz
Ces petites étendues d’eau peu profondes sont appelées à tort des lacs.
Ici on les appelle des “laouchets”, ce qui signifie “petites pièces d’eau”. Peu profondes, ces étendues d’eau abritent une espèce rare et protégée, le sparganium ou Rubanier à feuilles étroites, ainsi qu’une biodiversité importante. A terme, ces laouchets vont se combler et devenir des tourbières. - Flore
Le rubanier à feuilles étroites
Ce que l’on voit à la surface du Laouchet, n’est pas une algue mais une plante à fleurs dont les longues feuilles étroites, telles des rubans aux reflets changeants, flottent sur l’eau. Le Rubanier vit dans les eaux calmes, froides et peu profondes des lacs et étangs de montagne. Il possède sous l’eau, des tiges remplies de réserves nutritives : les rhizomes.
Avec le comblement en terre du Laouchet, la population de Rubaniers s’étend, accentuant le phénomène en apportant chaque hiver ses tiges et ses feuilles fanées - Archéologie
Les tourbières
Probablement des petites étendues d’eau dans un passé lointain. Ici, suite à leur comblement, une tourbière s’est formée. Des fouilles archéologiques sur le pourtour, ont mis en évidence des traces d’occupation humaine remontant jusqu’à l’âge du Bronze (-2200 ans av. J.-C.), l’âge du Fer (-800 ans av. J.-C.) et l’Antiquité (-52 ans av. J.-C.). C’est grâce aux feux faits par les hommes et à leur datation au carbone 14 que l’on a pu remonter le temps. - Histoire
Les mines de Pormenaz
La montagne de Pormenaz est parsemée de mines qui ont été exploitées dès l’époque gallo-romaine et jusqu’au XIIème siècle. De ces mines étaient extraits du plomb argentifère, des pyrites aurifère et cuivreuse et de l’antimoine. C’est surtout le plomb et l’argent qui étaient recherchés. Environ 125 kg de plomb et 1 kg d’argent étaient extrait d’une tonne de minerai. - Faune
Rencontre avec un animal sauvage, que faire ?
Les conditions rudes de l’hiver ne laissent pas d’autres choix aux animaux que de survivre au quotidien. Notre présence sur leur territoire va naturellement les perturber, voire les effrayer.
Minimisons donc ce dérangement :
• Arrêtons-nous et laissons l’animal s’écarter tranquillement de notre chemin.
• Ne crions pas et ne faisons pas de gestes brusques afin de ne pas stresser l’animal davantage.
• N’allons pas à sa rencontre et ne le suivons pas. - Faune
Les odonates
Les odonates, plus communément appelées libellules, sont des insectes.
Elles connaissent deux stades dans leur vie: une phase “larvaire“ qui est aquatique suivie d’une phase terrestre, qui représente l'âge adulte.
Les libellules sont des prédateurs: ce sont des carnivores se nourrissant de différents types de proies en fonction de leur stade. Elles mangent ainsi d'autres insectes.
Leur répartition est fortement liée aux conditions climatiques et tout changement impacte fortement leur présence. La destruction de leur habitat, les zones humides, est l’une des principales menaces qui pèsent sur les libellules. - Faune
Le Vairon et le Chevesne
Le Vairon est très commun dans les eaux très oxygénées. Sa présence dans les lacs d’altitude est dûe à la pratique de la pêche de la truite. En effet il est utilisé comme appâts par les pêcheurs, ce qui a permis sa colonisation des lacs de montagne.
Le Chevesne est un poisson assez gros, très répandu en France. C’est un omnivore, c'est à dire qu'il mange de tout. Dans nombre de pays européens, notamment à l'Est, il a un intérêt culinaire important. - Histoire
L'histoire de Plaine-Joux
Forêt puis alpage, Plaine-Joux n’a pas toujours été une station de ski. Son nom qui signifierait « forêt sur un espace plat » en témoigne.
Dès les années 1930, les habitants de Passy s’adonnaient déjà au ski sur ce site au panorama exceptionnel. C’est vers 1965 qu’il devient officiellement une station de ski communale. Aujourd’hui encore Plaine-Joux reste, été comme hiver, une station prisée des familles pour la pratique du ski, de la randonnée, du parapente… et de la contemplation.
- Faune
Le placide Bouquetin
Le Bouquetin est peu farouche, surtout par rapport au Chamois avec qui il partage souvent son territoire.
Contrairement à la plupart des autres espèces de montagne, il reste en altitude même lorsque l’hiver et la neige arrivent. Il rejoint alors les crêtes et les zones déneigées où il trouvera plus facilement l’herbe dont il se nourrit. Cette recherche de nourriture est énergivore. Aussi, en cas de rencontre, ne l’approchez pas et laissez-le s’éloigner à son rythme afin qu’il ne dépense pas inutilement son énergie, surtout en hiver.
Description
- Prendre la route goudronnée qui passe devant le restaurant "Lou Pacheran" direction refuge de Moëde-Anterne, Col et Lac d'Anterne.
- Prendre la piste en montant direction refuge de Moëde-Anterne, Col et Lac d'Anterne. Balise 102.
- A la table d'orientation, continuer tout droit sur la piste en direction du refuge de Moëde-Anterne, Col et Lac d'Anterne. Balise 103.
- Continuer sur la piste en direction du refuge de Moëde-Anterne, Col et Lac d'Anterne.
- Continuer tout droit sur la piste en direction des Ayères des Pierrières, des Col et Lac d'Anterne. Balise 16.
- Traverser le hameau des Ayères des Pierrières.
- Prendre à gauche la piste direction refuge de Moëde-Anterne, Col et Lac d'Anterne. Balise 121.
- Au bassin, soit rester sur la piste qui monte à gauche, soit prendre le sentier tout droit (raccourci piétons). Attention, sentier aérien ! Balise 134.
- Rester sur la piste en direction du refuge de Moëde-Anterne, Col d'Anterne. Balise 123.
- Rester sur la piste en direction du refuge de Moëde-Anterne, Lac de Pormenaz.
- Au refuge, prendre la piste en direction du Lac de Pormenaz. Balise 124.
- Prendre le sentier tout droit en direction du Lac de Pormenaz. Balise 126.
- Prendre à gauche le sentier en direction du Lac de Pormenaz.
- Reprendre le même chemin en direction du refuge de Moëde-Anterne.
- Prendre le sentier à gauche en direction des chalets du Souay, Plaine-Joux. Attention sentier aérien ! Sinon retourner au refuge et suivre l'itinéraire de montée. Balise 99.
- Continuer à descendre en direction des chalets du Souay, Plaine-Joux. Balise 98.
- Passer entre les deux chalets et prendre la piste à gauche en direction du refuge du Châtelet d'Ayères, Lac Vert. Balise 97.
- Rester sur la piste en direction du refuge du Châtelet d'Ayères, Lac Vert. Balise 162.
- Passer devant le refuge du Châtelet d'Ayères. Balise 161.
- Prendre la piste à gauche en direction du Lac Vert, Plaine-Joux. Balise 95.
- Rester sur la piste en direction du Lac Vert, Plaine-Joux. Balise 160.
- Prendre la route goudronnée après avoir traversé le parking en direction de Plaine-Joux. Balise 159.
- Quitter la route goudronnée en prenant le sentier à gauche, direction Plaine-Joux. Balise 93.
- Prendre le sentier à droite, direction Plaine-Joux. Cabanes dans les arbres.
- Prendre à gauche la route goudronnée en direction de Plaine-Joux.
- Départ : Maison de la Réserve naturelle de Passy
- Arrivée : Maison de la Réserve naturelle de Passy
- Communes traversées : Passy et Servoz
Profil altimétrique
Zones de sensibilité environnementale
Réserve naturelle nationale de Sixt-Fer-à-Cheval-Passy
Pensez à rester sur les sentiers.
- Domaines d'activités concernés :
- Aerien, Manifestation sportive, Terrestre, Vertical
- Contact :
- Asters - Conservatoire d'espaces naturels de Haute Savoie
contact@cen-haute-savoie.org
Recommandations
Soyez toujours prudent et prévoyant lors de la randonnée. Asters, CEN 74 n'est pas tenu responsable en cas d'accident ou de désagrément quelconque survenu sur ce circuit.
Transport
Bus SAT Mont-Blanc L85
Accès routiers et parkings
Parking à l'entrée de la station.
Ligne de bus L85 (SAT Mont-Blanc).
Stationnement :
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