La grande boucle des lacs d'Anterne et de Pormenaz
Tout au long du parcours, la Réserve Naturelle de Passy vous offrira une magnifique vue sur le Mont-Blanc et les sommets qui l'entourent.

Vue sur le Dérochoir
Ces différents éboulements ont permis d’avoir un passage pour franchir la barre des Fiz.

Le mont Blanc avant l'alpinisme
Les premières ascensions ont été réalisées par des « étrangers » audacieux qui employèrent ces professionnels de la montagne pour les guider.

L'Aigle royal
Tout est exceptionnel chez lui !
Avec une envergure pouvant aller jusqu’à 2 mètres, il règne en couple sur un territoire équivalant à 10 000 terrains de foot !Sa vue perçante et légendaire, détecte les mouvements d’une proie à plus de 1 km de distance. Ses yeux sont comme des loupes qui grossissent 6 à 8 fois ce qu’il perçoit et son champ de vision est de 240°.
Outre les couleurs, il est capable de déceler les ultra-violets, un atout de taille pour ce grand chasseur qui peut fondre sur sa proie en piqué à la vitesse de 350 km/h.
Mais nul n’est parfait : il rate 9 proies sur 10 !

La Gélinotte des Bois
Elle est bien moins connue que le Tétras-Lyre ou que le Lagopède alpin du fait de ses mœurs exclusivement forestières !
Mais elle est aussi importante d’un point de vue biologique et scientifique : c’est une espèce indicatrice des changements environnementaux. Ses exigences marquées en termes de végétation et de variété d’essences d’arbres la mettent en danger face à une mauvaise gestion forestière. C’est d’ailleurs l’une des principales causes de régression de l'espèce.

Le Sorbier des Oiseleurs
Il est possible d'en faire de l’eau de vie, de la gelée ou de la confiture. A condition d'être cueillis avant maturité sous peine de toxicité!
Dans la réserve, le sorbier est étudié dans le cadre d'un programme de science participative destiné à mesurer l'impact du changement climatique en montagne.

Le parler sifflé de la Marmotte

Le chalet d’alpage
Ces constructions étaient à l’origine destinées à l’organisation de la vie agricole en montagne. Ces chalets étaient utilisés à la belle saison pour abriter les bergers et leur famille. Ils servaient aussi de salle de traite et de fabrication de fromage et autre produits laitiers.

Chiens de protection des troupeaux
A l'approche du troupeau, il est important de rester attentif à leur comportement et de s'adapter, tout en respectant certaines consignes :
- Rester à distance du troupeau (le contourner si possible)
- Se signaler, à voix haute, aux troupeaux et aux chiens pour éviter de les surprendre
- Garder votre calme et éviter les gestes brusques, continuer à marcher sans courir. N’hésitez pas à leur parler doucement pour qu’ils s’habituent et acceptent votre présence.
- Eviter de regarder les chiens dans les yeux et mettre un objet entre vous et le chien.

Le Loup
Depuis l’été 2019, sa présence est avérée dans certaines des Réserves naturelles de Haute-Savoie d’où la présence de chiens de protection auprès de plusieurs troupeaux.
En effet, le loup est carnivore. Il se nourrit principalement d’animaux sauvages tels chamois ou chevreuils. Mais il peut aussi consommer des brebis ou des moutons, surtout quand les troupeaux ne sont pas gardés.
Pour ne pas gêner le travail des chiens, respectez les consignes !

La Gentiane jaune
Cette grande plante vivace, de plus de 1m, se rencontre dans les prairies, les landes ou les clairières de forêts des étages montagnard et subalpin.
Utilisée en phytothérapie, il convient de ne pas la confondre avec le Vérâtre blanc, hautement toxique, à côté duquel elle pousse et à qui elle ressemble beaucoup !
Seules les fleurs ne se ressemblent pas. Celles de la Gentiane sont jaunes. En dehors des périodes de floraison, c’est surtout les feuilles qu’il faut regarder. Celles de la Gentiane sont face à face sur la tige, tandis que celles du Vérâtre sont alternées.

Le Chocard à bec jaune
Ce corvidé familier du milieu montagnard vit principalement en bandes bruyantes, dont le nombre d’individus peut-être spectaculaire, notamment l’hiver, quand les chutes de neige en altitude le contraigne à rejoindre les vallées pour se nourrir ! Il est souvent appelé à tort "choucas", alors qu’il s’agit d’une toute autre espèce de corvidé qui elle se rencontre plutôt en plaine !
Le chocard se reconnait à son plumage noir, son bec jaune citron et ses pattes rouges. C’est un adepte de la voltige aérienne et nul doute que ses déplacements en bande ne manqueront pas de vous époustoufler !

Un hydravion suisse sur le lac d’Anterne
En août 1920, un hydravion quitte Lausanne, sur les bords du Léman, pour faire un vol sur les Alpes. L’appareil, qui vient d’être révisé, a des ennuis de moteur au-dessus de la vallée de Chamonix. Le pilote repère le lac d’Anterne, juge qu’il peut s’y poser, ce qu’il réussit à faire. Le lac étant trop exigu, même réparé, l’avion ne peut plus le quitter. Le moteur est enlevé, descendu dans la vallée, et l’hydravion, abandonné, se désagrègera peu à peu.

Les Laouchets de Pormenaz
Ici on les appelle des “laouchets”, ce qui signifie “petites pièces d’eau”. Peu profondes, ces étendues d’eau abritent une espèce rare et protégée, le sparganium ou Rubanier à feuilles étroites, ainsi qu’une biodiversité importante. A terme, ces laouchets vont se combler et devenir des tourbières.

Le rubanier à feuilles étroites
Ce que l’on voit à la surface du Laouchet, n’est pas une algue mais une plante à fleurs dont les longues feuilles étroites, telles des rubans aux reflets changeants, flottent sur l’eau. Le Rubanier vit dans les eaux calmes, froides et peu profondes des lacs et étangs de montagne. Il possède sous l’eau, des tiges remplies de réserves nutritives : les rhizomes.
Avec le comblement en terre du Laouchet, la population de Rubaniers s’étend, accentuant le phénomène en apportant chaque hiver ses tiges et ses feuilles fanées

Les mines de Pormenaz

Les odonates
Les odonates, plus communément appelées libellules, sont des insectes.
Elles connaissent deux stades dans leur vie: une phase “larvaire“ qui est aquatique suivie d’une phase terrestre, qui représente l'âge adulte.
Les libellules sont des prédateurs: ce sont des carnivores se nourrissant de différents types de proies en fonction de leur stade. Elles mangent ainsi d'autres insectes.
Leur répartition est fortement liée aux conditions climatiques et tout changement impacte fortement leur présence. La destruction de leur habitat, les zones humides, est l’une des principales menaces qui pèsent sur les libellules.

Le Lac Vert
Plusieurs explications existent quant à sa couleur vert émeraude, parmi lesquelles la végétation environnante constituée en majorité d’épicéas, qui se reflètent dans ses eaux. Mais la présence dans le lac d’algues bleues ou cyanophycées est aussi une cause probable.
L’eau provient de sources qui l’alimentent aussi bien en surface que par le fond.

Le Crapaud commun
Le baiser au crapaud le transformant en prince charmant est un mythe ! Il ne faut d’ailleurs pas toucher cette espèce protégée, sensible aux maladies que l’homme peut lui transmettre.
Par contre, regardez-le dans les yeux pour voir sa pupille horizontale et son iris orangé. Vous pourrez également observer ses glandes parotoïdes à l’arrière de sa tête. Elles lui servent à excréter un venin, la “bufotoxine” destiné à éloigner tout éventuel prédateur.
Le Crapaud est une espèce différente de la grenouille, il vit en grande partie en forêt, hors de l’eau, la rejoignant seulement pour s’y reproduire !

Le Vairon et le Chevesne
Le Chevesne est un poisson assez gros, très répandu en France. C’est un omnivore, c'est à dire qu'il mange de tout. Dans nombre de pays européens, notamment à l'Est, il a un intérêt culinaire important.

Caïnisme chez l'Aigle royal
Dans leur nid perché dans une paroi, deux poussins vont sortir de leur œuf à quelques jours d’intervalle. Un seul aura une chance de survivre : le plus faible sera éliminé par le plus vigoureux ! En biologie, ce comportement se nomme “caïnisme”.
C’est un phénomène courant chez les rapaces diurnes, qui s’inscrit dans une stratégie de survie de l’espèce en sélectionnant les plus forts dès leur naissance afin d’augmenter leurs chances d’atteindre l’âge adulte. Car pour les parents, c’est un gros travail de nourrir un jeune vorace qui, de 100g à la naissance, doit atteindre 5 kg à son envol!

La Maison de la Réserve

Le placide Bouquetin
Le Bouquetin est peu farouche, surtout par rapport au Chamois avec qui il partage souvent son territoire.
Contrairement à la plupart des autres espèces de montagne, il reste en altitude même lorsque l’hiver et la neige arrivent. Il rejoint alors les crêtes et les zones déneigées où il trouvera plus facilement l’herbe dont il se nourrit. Cette recherche de nourriture est énergivore. Aussi, en cas de rencontre, ne l’approchez pas et laissez-le s’éloigner à son rythme afin qu’il ne dépense pas inutilement son énergie, surtout en hiver.
Description
- Derrière le restaurant "Lou Pacheran", prendre la piste direction Col et Lac d'Anterne. Balise 102.
- Continuer tout droit direction Col et Lac d'Anterne. Balise 16.
- Prendre à droite direction Col et Lac d'Anterne. Balise 121.
- Au bassin soit rester à gauche sur la piste ou prendre tout droit le sentier (raccourci piétons). Attention, sentier aérien. Balise 134.
- Quitter la piste et prendre le sentier à gauche direction Col et Lac d'Anterne.
- Au Col d'Anterne descendre vers le Lac d'Anterne. Balise 100.
- Repartir en direction du Col d'Anterne.
- Prendre à gauche direction refuge de Moëde-Anterne.
- Au refuge de Moëde-Anterne, prendre tout droit direction Lac de Pormenaz. Balise 124.
- Direction Lac de Pormenaz. Balise 125.
- A gauche direction Lac de Pormenaz. Balise 99.
- Retourner en direction du refuge de Moëde-Anterne.
- Prendre à gauche direction Chalets du Souay - Plaine-Joux. Balise 99.
- Descendre direction Chalets du Souay - Plaine Joux. Balise 98.
- Prendre à gauche direction Lac Vert Plaine-Joux. Balise 97.
- Descendre à gauche sur la piste direction Lac Vert Plaine-Joux. Balise 95.
- Tout droit direction Lac Vert Plaine-Joux. Balise 160.
- Prendre la route goudronnée en direction de Plaine-Joux. Balise 91.
- Prendre à gauche sur le sentier direction Plaine-Joux. Balise 93.
- Prendre à droite.
- Prendre à gauche sur la route goudronnée direction Plaine-Joux.
Profil altimétrique
Zones de sensibilité environnementale

Pensez à rester sur les sentiers.
contact@cen-haute-savoie.org
Il vous est demandé de rester sur les sentiers, de respecter les zones balisées (notamment en ski de randonnée) pour éviter le dérangement de la faune. En cas de rencontre avec un animal sauvage, laissez le s'éloigner.
Christelle BAKHACHE : 06 49 99 99 48
christelle.bakhache@cen-haute-savoie.org
Recommandations
Lieux de renseignement
Maison de la réserve naturelle de Passy
Plaine-Joux, 74190 PASSY
http://cen-haute-savoie.org
contact@cen-haute-savoie.org
04 50 90 23 07
Transport
Accès routiers et parkings
Parking situé à l'entrée de la station.
La station est aussi desservie par la ligne de bus L85 (SAT Mont-Blanc).
Stationnement :
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