Lac de Gers depuis Samoëns
Samoëns
Lac de Gers depuis Samoëns
Intermédiaire
Difficulté3h
Durée12,1km
Longueur+467m
Dénivelé positif-464m
Dénivelé négatifAller-retour
Type de parcoursEmbarquer cet élément afin d'y avoir accès hors connexion
Venez comprendre la gestion forestière sans langue de bois et les secrets des lacs de montagne
Document associé
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Crédit : Points d'intérêts du parcours - Asters-CEN74
Les 5 patrimoines à découvrir
- Faune
Le pic noir
C’est le plus grand des 8 pics présents en France. Cette espèce est cavernicole c’est-à-dire qu’elle creuse des cavités dans les arbres afin d’y installer son nid et y déposer ses œufs ! On parle alors de "loge".
Ces loges sont souvent réutilisées par d’autres espèces, que l’on nomme alors "espèces hôtes", qu’il s’agisse d’oiseaux, comme les petites chouettes de montagne (Chevêchette ou Tengmalm), ou de mammifères, comme la martre des pins, un mustélidé, cousine de la fouine.
Même si l’espèce n’est pas menacée, sa prise en compte dans les pratiques forestières est importante (les chantiers sont à éviter lors de sa période de reproduction). La raréfaction des bois morts et arbres sénescents en forêt met en péril son habitat. - Flore
Sécheresse : Les arbres rougissent
Conséquences du dérèglement climatique, le déficit de la ressource et les sécheresses à répétition affaiblissent les arbres, particulièrement les épicéas et les sapins. La mortalité de plusieurs essences s’accentue bien qu'elles s'adaptent progressivement au manque d'eau. Les arbres régulent leurs transpiration en refermant les stomates (« pores ») de leur feuilles, limitant ainsi leurs croissance. Cette fermeture entraîne une surchauffe qui peut être fatale pour l’espèce.
Les arbres, déjà affaiblis par ces phénomènes, ne peuvent plus se défendre contre les attaques de parasites. Ainsi, certains insectes (les scolytes) creusent des galeries sous l'écorce des épicéas, se nourrissant de bois et de sève, accentuant le phénomène de mortalité avec une intensité préoccupante.
Les arbres attaqués sont repérables par le changement de couleur des aiguilles, virant du vert au brun.
Le rythme de migration et d’adaptation des espèces (qui vivent plus d’une centaine d’années) est trop lent face à la vitesse des dérèglements.
Les gestionnaires de forêt expérimentent la plantation d’essences plus résistantes au changement climatique. - Flore
La gestion forestière : coupe sanitaire
Les forêts françaises sont confrontées à de nombreux défis liés au changement climatique, qui affectent leur santé et leur productivité. Pour assurer leur pérennité et leur multifonctionnalité, des actions de gestion sont réalisées par des experts forestiers .
ZOOM sur les coupes rases ou coupes sanitaires. Assimilées à une déforestation massive chez le grand public, ces interventions sont nécessaires pour :
- Limiter une épidémie de scolytes (insectes ravageurs) qui s’épand de manière préoccupante sur un massif forestier.
- Lutter contre les incendies sur une parcelle de bois mort
- Réutiliser localement cette ressource tant demandée (chauffage, construction, papier toilette…)
Chaque peuplement forestier est différent et chaque décision de gestion doit être prise en fonction de nombreux paramètres : surface, essence, peuplements voisins, réchauffement climatique, souhaits du propriétaire, impact paysager, environnemental ou économique…
Les décisions de ces chantiers reviennent donc aux propriétaires. Or, en France, 75% des forêts appartiennent à des propriétaires privés.
L’encadrement des coopératives forestières ainsi que les législations restent floues malgré des demandes d’autorisation de coupe et des schémas régionaux d’aménagement.
Quand vous entrez dans une forêt sur un sentier balisé, l’absence de panneaux (ex : forêt domaniale) signifie que vous êtes en forêt privée. - Lac
Comment participer à la protection des lacs d’altitude ?
Les menaces sur les lacs d’altitude sont à la fois locales et globales. Au bord du lac, la limitation des nuisances sonores ou l’apport de déchets vont de soi face à une telle beauté naturelle. Mais d'autres comportements vertueux favorisent la protection des berges et de l'eau. Il faut éviter de piétiner les berges en restant sur les sentiers et limiter la pollution directe de l’eau (crème solaire, ou apports d'espèces invasives ou parasites sur les bouées). Enfin, le brassage de sédiments, lié à la baignade, a un impact délétère sur la faune et la flore de ces lacs.
Les conditions thermiques de ces milieux sont extrèmes, chaque renouvellement d'espéces est particulièrement lent. Alors certes c’est un challenge d’oser se baigner dans un lac d’altitude mais quand les baignades dans un lac sont trop fréquentes, elles ont un impact négatif. On compte sur vous pour être des sentinelles des lacs d’altitude. - Lac
Un lac de montagne peut-il disparaître ?
Les lacs sont des écosystèmes en évolution.
Ils se forment et disparaissent à une échelle de temps long. D’ailleurs, la plupart des lacs sont voués à se combler et à disparaître, en raison de processus lents et progressifs de dépôt de sédiments. La vitesse de comblement varie d’un lac à l’autre. Elle dépend de la quantité d’apport sédimentaire et de la teneur en nutriments de l’eau.
L’enrichissement en nutriments de l’eau d’un lac peut être accélérée par les activités humaines. Le bivouac ou la baignade, par exemple, sont des activités qui ramènent des matières organiques en masse dégradant petit à petit l'état naturel du lac.
Description
Le départ pédestre se fait après le pont de Lédedian, à Samoëns.
- Empruntez la piste forestière qui monte avec un bon dénivelé, un peu raide, jusqu'au lieu-dit"Roux".
- Ignorez les bifurcations sur la gauche et restez sur cette large piste direction Chalets de Porte, Refuge et Lac de Gers. Admirez quelques points de vue sur la montagne de Criou et la vallée du Giffre.
- Aux Chalets de Porte, vous pouvez contempler le Grenier de Commune et le Mont Buet.
- La piste forestière débouche sur la magnifique combe de Gers et son alpage, continuez sur votre droite. Les sommets en face de vous sont, de droite à gauche : Tête de Véret, Tête de Balacha et Tête Pelouse.
- Le retour s'effectue par le même chemin pour retrouver le Pont de Lédédian.
- Départ : Pont de Lédédian, Samoëns
- Arrivée : Pont de Lédédian, Samoëns
- Communes traversées : Samoëns et Sixt-Fer-à-Cheval
Profil altimétrique
Recommandations
Soyez toujours prudent et prévoyant lors de la randonnée. Asters CEN-74 n'est pas tenu responsable en cas d'accident ou de désagrément quelconque survenu sur ce circuit.
Restez sur les sentiers
Chien tenue en laisse et baignade déconseillée
Restez sur les sentiers
Chien tenue en laisse et baignade déconseillée
Animaux acceptés
Votre chien est autorisé dans cette zone d'espace naturel. Il est conseillé de le tenir en laisse. À l'approche d'un troupeau, il est obligatoire de lui mettre une laisse.
Par sa présence, son odeur et ses déjections, votre chien peut perturber la biodiversité. Sa divagation dans la nature peut avoir des conséquences lourdes pour la faune sauvage et les troupeaux (transmission de germes, stress de la faune sauvage, destruction des couvées au sol).
Les chiens sont interdits en cœur de parcs nationaux et dans la plupart des réserves naturelles.
Transport
Accès routiers et parkings
Rejoindre Samoëns par la D907 puis se diriger vers Samoens 1600 et le Plateau des Saix. Peu après le hameau de "la Plaigne" emprunter une petite route sur la gauche en direction de Lédédian et parking refuge du Lac de Gers.
Attention elle est peu visible.
Attention elle est peu visible.
Stationnement :
Parking Lédédian prés du Pont de Lédédian, Samoëns
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