Le balcon de Sixt : raquettes à Sixt-Fer-à-Cheval

La liste rouge, évaluée par l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature), dresse un état de santé de la biodiversité au niveau mondial. La liste rouge évalue le risque d’extinction d’une espèce à l’aide de critères basés sur ses effectifs et sa répartition, ainsi que sur l’évolution (animale, végétale, autre). Cependant, il y a une différence entre ce classement et la protection juridique de l’espèce.
Une espèce protégée, n'est pas forcément rare. A l’inverse, l’écureuil roux que vous pouvez souvent rencontrer est une espèce protégée (comme le hérisson, les différentes espèces de chauve-souris, le lynx, le loup…). Autre complexité, une espèce protégée peut être chassable, par exemple le tétras-lyre. 

Pour connaître le statut de protection d’une espèce, consultez le site de l’INPN (Inventaire Nationale du Patrimoine Naturel) par liste d’espèces. 

Ainsi une espèce protégée est une espèce menacée qui bénéficie, selon l’échelle, d’un arrêté de protection, concernant l’article R 411‐1 du code de l’environnement interdisant de détruire, capturer, enlever,perturber, colporter ou de commercialiser des spécimens de l’espère protégée.

C'est la plus petite et la plus discrète des espèces de galliformes de montagne. Elle est bien moins connue que ses collègues car elle est exclusivement forestière !

Toutefois, elle reste très importante : c'est une espèce indicatrice des changements environnementaux. S'aventurant rarement en dehors du couvert végétal, elle apprécie les forêts variées composées de conifères, de feuillus et de buissons où elle se régale des chatons et des petits fruits de certains arbres… Une bonne gestion forestière est donc essentielle pour sa survie.

Lorsque les températures descendent très bas et qu’il y a assez de neige, la gélinotte se protège en se laissant ensevelir sous la neige : elle forme un igloo. Plusieurs adaptations morphologiques et anatomiques (ses plumes, ses doigts, son système digestif et ses narines) lui permettent de résister à des températures jusqu’à -45°C.

L’hiver, avec la neige, est le moment idéal pour repérer facilement les empreintes des animaux. Celles-ci nous donnent d’innombrables indices sur la vie en montagne. En effet, on peut devenir un vrai détective quand on en croise une nouvelle ! Plusieurs informations peuvent être trouvées telles que : 

- Si c’est un plantigrade (révélant la plante de pied comme l'ours), digitigrade (révélant les doigts comme le renard) ou un onguligrade (révélant les ongles comme le sanglier);
- La famille de l’espèce et pour les plus aguerris l’espèce elle-même;
- L’âge approximatif de l’animal : en fonction de la taille de l’empreinte;
- La trajectoire effectuée;
- La façon dont l’animal se déplace (en sautant, courant, marchant…);
- Le nombre d’individus;
- La date approximative de l'empreinte.

A vous de comprendre l’histoire de la prochaine empreinte que vous allez croiser !

Au recoin d’une chrysalide lovée contre une branche, dans le sol ou sous une écorce, l’hiver est le règne des œufs, des larves ou des nymphes pour les insectes. Cette veille hivernale est appelée diapause. Sans nourriture disponible, ni de capacité à maintenir leur température corporelle, les invertébrés, comme les insectes, les mollusques, les vers de terre et d’autres animaux, sont ectothermes, ce qui signifie qu’ils ne peuvent pas produire leur propre chaleur corporelle, mais se reposent sur la chaleur de leur environnement. Étant donné que de nombreuses espèces d’invertébrés habitent les hautes latitudes, elles survivent en s’adaptant aux conditions hivernales.