Le petit tour des Ayeres
Circuit idéal pour toute la famille, vous y rencontrerez de la forêt, un petit lac mystérieux, le Lac Vert, des alpages et leurs chalets. Sans parler d’une des plus belles vues sur le Mont-Blanc !
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Crédit : Points d'intérêts du parcours - Asters-CEN74
Les 15 patrimoines à découvrir
- Géologie
Le mont Blanc
Sous la neige et les glaciers, deux roches principales forment le Massif du Mont-Blanc : les arêtes acérées et les plus hauts sommets sont en granite, très dur (de gauche droite : aiguilles de Chamonix dont l’aiguille du Midi, mont Blanc du Tacul, mont Maudit, sommet du mont Blanc) tandis que les parties plus rondes, car plus tendres, sont en gneiss (de gauche à droite : dôme du Goûter, aiguille du Goûter, aiguille de Bionnassay….).
Ces deux roches dites cristallines, proviennent du cœur de la Terre en fusion. - Histoire
L'histoire de Plaine-Joux
Forêt puis alpage, Plaine-Joux n’a pas toujours été une station de ski. Son nom qui signifierait « forêt sur un espace plat » en témoigne.
Dès les années 1930, les habitants de Passy s’adonnaient déjà au ski sur ce site au panorama exceptionnel. C’est vers 1965 qu’il devient officiellement une station de ski communale. Aujourd’hui encore Plaine-Joux reste, été comme hiver, une station prisée des familles pour la pratique du ski, de la randonnée, du parapente… et de la contemplation.
- Faune
Le Vairon et le Chevesne
Le Vairon est très commun dans les eaux très oxygénées. Sa présence dans les lacs d’altitude est dûe à la pratique de la pêche de la truite. En effet il est utilisé comme appâts par les pêcheurs, ce qui a permis sa colonisation des lacs de montagne.
Le Chevesne est un poisson assez gros, très répandu en France. C’est un omnivore, c'est à dire qu'il mange de tout. Dans nombre de pays européens, notamment à l'Est, il a un intérêt culinaire important. - Faune
Le Crapaud commun
Le baiser au crapaud le transformant en prince charmant est un mythe ! Il ne faut d’ailleurs pas toucher cette espèce protégée, sensible aux maladies que l’homme peut lui transmettre.
Par contre, regardez-le dans les yeux pour voir sa pupille horizontale et son iris orangé. Vous pourrez également observer ses glandes parotoïdes à l’arrière de sa tête. Elles lui servent à excréter un venin, la “bufotoxine” destiné à éloigner tout éventuel prédateur.
Le Crapaud est une espèce différente de la grenouille, il vit en grande partie en forêt, hors de l’eau, la rejoignant seulement pour s’y reproduire ! - Faune
La Couleuvre à collier
Semi-aquatique, elle fréquente surtout des zones humides mais aussi des milieux plus secs partout où elle peut chasser ses proies principales que sont les amphibiens (grenouilles, crapauds, salamandres ou tritons).
C’est une espèce protégée, comme tous les reptiles !
Elle se reconnait à sa pupille ronde, à sa couleur gris olive et son double collier noir et blanc ou jaune. Son autre particularité : quand elle se sent en danger, elle crache un liquide nauséabond puis elle fait la morte, dévoilant alors son ventre bicolore en motif de clavier de piano ! - Faune
Les odonates
Les odonates, plus communément appelées libellules, sont des insectes.
Elles connaissent deux stades dans leur vie: une phase “larvaire“ qui est aquatique suivie d’une phase terrestre, qui représente l'âge adulte.
Les libellules sont des prédateurs: ce sont des carnivores se nourrissant de différents types de proies en fonction de leur stade. Elles mangent ainsi d'autres insectes.
Leur répartition est fortement liée aux conditions climatiques et tout changement impacte fortement leur présence. La destruction de leur habitat, les zones humides, est l’une des principales menaces qui pèsent sur les libellules. - Refuge
Le refuge du Châtelet d'Ayères
Un paysage bucolique avec vue sur le Mont-Blanc, c’est là que se niche le coquet refuge du Châtelet d’Ayères.
Construit il y a 100 ans, tenu actuellement par une famille de Passy, il a vu passer les grands noms de l’alpinisme des années 1950 : Roger Frison-Roche, Maurice Herzog…
Sa cuisine réputée attire les gourmets amateurs de tarte aux myrtilles ou du fameux « farcement », spécialité locale culte.
Il est alimenté en électricité par l’énergie solaire. A consommer avec modération ! - Faune
La Perdrix bartavelle
La Perdrix bartavelle ou bartavelle, pour Marcel Pagnol, c’est la reine des perdrix, telle qu’évoquée dans" La Gloire de mon père" !
Pourtant, bien loin de la garrigue, c’est dans les milieux ouverts et rocailleux d’altitude qu’elle se plaît, entre 1000 et 3000 m dans tout le sud-est de l’Europe, des Alpes aux Balkans !
C’est la plus grande des perdrix et coqs et poules se ressemblent : pattes et bec rouge et une gorge blanche bordée d’un collier noir bien dessiné. En dehors de la période de reproduction les oiseaux vivent en groupes dénommés "compagnies". - Faune
La Gélinotte des Bois
C’est la plus petite et la plus discrète des espèces de Galliformes de montagne.
Elle est bien moins connue que le Tétras-Lyre ou que le Lagopède alpin du fait de ses mœurs exclusivement forestières !
Mais elle est aussi importante d’un point de vue biologique et scientifique : c’est une espèce indicatrice des changements environnementaux. Ses exigences marquées en termes de végétation et de variété d’essences d’arbres la mettent en danger face à une mauvaise gestion forestière. C’est d’ailleurs l’une des principales causes de régression de l'espèce. - Faune
Le Pic noir
C’est le plus grand des 8 pics présents en France. A l’origine, espèce purement montagnarde , il se rencontre désormais aussi en plaine ! En effet, il s’adapte aussi bien aux forêts de feuillus que de résineux, dès lors qu’elles sont de grandes surfaces et qu’elles disposent de bois morts laissés sur place et de vieux arbres de gros diamètres.
Il se reconnaît aisément à son plumage entièrement noir égayé d’une tâche rouge vif, limitée à la nuque chez la femelle et plus étendue chez le mâle. - Faune
L'Aigle royal
Tout est exceptionnel chez lui !
Avec une envergure pouvant aller jusqu’à 2 mètres, il règne en couple sur un territoire équivalant à 10 000 terrains de foot !
Sa vue perçante et légendaire, détecte les mouvements d’une proie à plus de 1 km de distance. Ses yeux sont comme des loupes qui grossissent 6 à 8 fois ce qu’il perçoit et son champ de vision est de 240°.
Outre les couleurs, il est capable de déceler les ultra-violets, un atout de taille pour ce grand chasseur qui peut fondre sur sa proie en piqué à la vitesse de 350 km/h.
Mais nul n’est parfait : il rate 9 proies sur 10 ! - Faune
Le Grand corbeau
C’est le plus grand des passereaux et des corvidés !
Tour à tour craint ou vénéré, il est l’objet de mythes et de légendes dans de nombreuses cultures. Longtemps persécuté, il est aujourd’hui protégé. De la taille d’une buse, il se reconnaît notamment à sa queue en forme de losange et à son cri rauque. C’est un omnivore, c’est-à-dire qu’il se nourrit de charognes, d’œufs, d’oisillons ou de baies !
Les couples, unis pour la vie, s’adonnent à des parades nuptiales de haute voltige! Hormis l’homme, son seul prédateur est l’aigle royal. - Faune
Le Vautour fauve
C’est un visiteur d’été en Haute-Savoie. L’espèce est monogame, c’est-à-dire que les couples sont unis pour la vie !
Cet oiseau vit en colonies de plus ou moins grandes tailles dont les plus proches sont situées dans le sud Vercors. Ce sont surtout les jeunes individus qui explorent de nouveaux territoires. Pour se nourrir, cet oiseau est également capable de couvrir des centaines de kilomètres grâce à sa pratique du vol à voile, sous réserve de conditions météorologiques favorables.
- Sommet
Le mont Blanc avant l'alpinisme
Grand nombre d’alpinistes rêve de faire l’ascension du mont Blanc, le plus haut sommet d’Europe de l’ouest. Mais il n’en a pas toujours été ainsi. Autrefois, la montagne inspirait à ses habitants peur et superstitions comme en témoignent les noms donnés aux sommets (mont Maudit, aiguilles du Diable…). Seuls bergers, chasseurs de chamois et cristalliers (extracteurs de cristaux de roches) fréquentaient ces zones hostiles.
Les premières ascensions ont été réalisées par des « étrangers » audacieux qui employèrent ces professionnels de la montagne pour les guider. - Histoire
Vue sur le Dérochoir
Le Dérochoir est le résultat d’éboulements successifs. Le premier connu et documenté remonte à 1471. Le second et dernier, pour l’instant, est celui de 1751. Au pied de la falaise se trouve un immense cône d’éboulement qui forme une pente instable.
Ces différents éboulements ont permis d’avoir un passage pour franchir la barre des Fiz.
Description
- Prendre la route goudronnée en direction du Lac Vert.
- Prendre à droite le sentier direction Lac Vert. Entre les cabanes dans les arbres.
- Direction Lac Vert.
- Prendre à droite sur la route goudronnée direction Lac Vert. Balise 93.
- Prendre la piste en direction du refuge du Châtelet d'Ayères. Balise 159.
- Rester sur la piste en direction du refuge du Châtelet d'Ayères. Balise 160.
- Prendre à droite en restant sur la piste en direction du refuge du Châtelet d'Ayères. Balise 95.
- Au refuge du Châtelet d'Ayères, prendre à gauche direction les Mollays. Balise 143.
- Prendre à gauche en restant sur la piste direction les Mollays. Balise 96.
- Traverser le hameau des Mollays.
- Prendre à gauche la piste en direction de Plaine-Joux. Balise 16.
- Tout droit sur la piste en direction de Plaine-Joux.
- Rester sur la piste en direction de Plaine-Joux. Balise 103.
- Prendre la route goudronnée en direction de la Maison d'accueil de la Réserve naturelle de Passy. Balise 102.
- Départ : Maison de la Réserve naturelle de Passy
- Arrivée : Maison de la Réserve naturelle de Passy
- Communes traversées : Passy
Profil altimétrique
Recommandations
Transport
Accès routiers et parkings
Parking à l'entrée de la station.
Ligne de bus L85 (SAT Mont-Blanc).
Stationnement :
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