Le balcon de Sixt-Fer-à-Cheval

Face aux aléas climatiques et aux risques naturels qu’ils peuvent engendrer, les forêts sont d’excellents moyens de protection : l’hiver elles protègent le bas des vallées des avalanches d’altitude, ce que l’on peut percevoir sur les versants d’en face. Par opposition, et particulièrement sur ce versant sous les falaises, en été mais plus seulement, les forêts peuvent abriter le village des chutes de blocs de pierres. 

Cette forêt que vous parcourez, est dite « mixte » : elle est constituée à la fois de feuillus (hêtres, érables, noisetiers, …), ainsi que de résineux (épicéas). Cela lui permet une meilleure résilience, une résistance accrue. 

Trésors à plumes, ils sont tout autour de vous et se plaisent grâce à la diversité des essences et des ressources ! Parmi les oiseaux que vous pourriez facilement entendre, les pics, qu’ils soient – de leur nom – vert, épeiche ou noir ; mais aussi les mésanges, noires, boréales ou d’autres.

Du côté des curieux, le Rouge-gorge n’est sans doute pas loin, tout comme la Sittelle torchepot ou d’autres petits oiseaux, les passereaux.

Quant au Geai des chênes, il appartient à la famille des corvidés et se distingue par son plumage coloré : ses petites plumes d’un bleu vif rayé de noir, ne passent pas inaperçues. Ses spécialités ? Son cri d’alarme rauque et très fort, mais également ses prouesses d’imitateur !

En plus de ses magnifiques attributs de nature, la vallée de Sixt-Fer-à-Cheval est caractérisée par un patrimoine bâti étonnant : fermes typiques, mazots, fontaines et lavoirs…Mais aussi de nombreuses chapelles, une abbaye du XIIe siècle et des oratoires qui témoignent d’un patrimoine religieux riche à l’échelle du territoire.

Sur votre parcours, vous croiserez notamment deux des nombreux oratoires existants (une cinquantaine !) ; ces petits édifices religieux avaient et ont toujours pour but premier, d’offrir aux passants, paysans et habitants, un point de recueillement en complément des églises et autres lieux de cultes établis.