Le Dérochoir depuis Plaine-Joux
L’arrivée sur le Désert de Platé par le passage du Dérochoir est époustouflante. La vue est saisissante. Vallée de l’Arve verte et Mont-Blanc d’un côté. De l’autre c’est le minéral qui domine.
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Crédit : Points d'intérêts du parcours - Asters-CEN74
Les 14 patrimoines à découvrir
- Histoire
Vue sur le Dérochoir
Le Dérochoir est le résultat d’éboulements successifs. Le premier connu et documenté remonte à 1471. Le second et dernier, pour l’instant, est celui de 1751. Au pied de la falaise se trouve un immense cône d’éboulement qui forme une pente instable.
Ces différents éboulements ont permis d’avoir un passage pour franchir la barre des Fiz. - Sommet
Le mont Blanc avant l'alpinisme
Grand nombre d’alpinistes rêve de faire l’ascension du mont Blanc, le plus haut sommet d’Europe de l’ouest. Mais il n’en a pas toujours été ainsi. Autrefois, la montagne inspirait à ses habitants peur et superstitions comme en témoignent les noms donnés aux sommets (mont Maudit, aiguilles du Diable…). Seuls bergers, chasseurs de chamois et cristalliers (extracteurs de cristaux de roches) fréquentaient ces zones hostiles.
Les premières ascensions ont été réalisées par des « étrangers » audacieux qui employèrent ces professionnels de la montagne pour les guider. - Faune
La Gélinotte des Bois
C’est la plus petite et la plus discrète des espèces de Galliformes de montagne.
Elle est bien moins connue que le Tétras-Lyre ou que le Lagopède alpin du fait de ses mœurs exclusivement forestières !
Mais elle est aussi importante d’un point de vue biologique et scientifique : c’est une espèce indicatrice des changements environnementaux. Ses exigences marquées en termes de végétation et de variété d’essences d’arbres la mettent en danger face à une mauvaise gestion forestière. C’est d’ailleurs l’une des principales causes de régression de l'espèce. - Flore
Le Sorbier des Oiseleurs
C'est un petit arbre qui pousse en lisière des forêts. Ses fruits, appelés "sorbes", sont des baies rouges orangées qui sont très appréciées des grives et des merles.
Il est possible d'en faire de l’eau de vie, de la gelée ou de la confiture. A condition d'être cueillis avant maturité sous peine de toxicité!
Dans la réserve, le sorbier est étudié dans le cadre d'un programme de science participative destiné à mesurer l'impact du changement climatique en montagne. - Histoire
Les Ayères
A l’origine, le terme « Ahier » provient du patois roman qui désigne l’Erable sycomore. Les termes “pierrières” et “roc” proviennent des nombreux blocs rocheux qui sont les témoins des éboulements du Dérochoir dont celui de 1751 qui tua 6 personnes et quelques animaux domestiques. Tous ces chalets étaient des chalets d’alpage à vocation agricole.
Maintenant ce sont des résidences secondaires. - Pastoralisme
Le chalet d’alpage
Le chalet d’alpage est une petite bâtisse qui, regroupée avec d’autres, forme un petit hameau.
Ces constructions étaient à l’origine destinées à l’organisation de la vie agricole en montagne. Ces chalets étaient utilisés à la belle saison pour abriter les bergers et leur famille. Ils servaient aussi de salle de traite et de fabrication de fromage et autre produits laitiers. - Faune
Le Tichodrome échelette
C’est un oiseau lié aux parois rocheuses les plus abruptes ! Il se rencontre essentiellement en montagne, des Alpes à l’Himalaya. Mais un hiver froid et neigeux peut lui faire rejoindre les bâtiments en pierre au cœur des villes !
Habile grimpeur, équipé d’un long bec recourbé et de pattes griffues, il traque les insectes cachés dans les fissures rocheuses les plus inaccessibles.
Il est difficile à observer, sauf en vol, quand il déploie son vol onduleux rappelant celui des papillons, et ses couleurs chatoyantes de gris, noir et de rouge ! - Refuge
Le refuge du Châtelet d'Ayères
Un paysage bucolique avec vue sur le Mont-Blanc, c’est là que se niche le coquet refuge du Châtelet d’Ayères.
Construit il y a 100 ans, tenu actuellement par une famille de Passy, il a vu passer les grands noms de l’alpinisme des années 1950 : Roger Frison-Roche, Maurice Herzog…
Sa cuisine réputée attire les gourmets amateurs de tarte aux myrtilles ou du fameux « farcement », spécialité locale culte.
Il est alimenté en électricité par l’énergie solaire. A consommer avec modération ! - Faune
Les odonates
Les odonates, plus communément appelées libellules, sont des insectes.
Elles connaissent deux stades dans leur vie: une phase “larvaire“ qui est aquatique suivie d’une phase terrestre, qui représente l'âge adulte.
Les libellules sont des prédateurs: ce sont des carnivores se nourrissant de différents types de proies en fonction de leur stade. Elles mangent ainsi d'autres insectes.
Leur répartition est fortement liée aux conditions climatiques et tout changement impacte fortement leur présence. La destruction de leur habitat, les zones humides, est l’une des principales menaces qui pèsent sur les libellules. - Faune
La Couleuvre à collier
Semi-aquatique, elle fréquente surtout des zones humides mais aussi des milieux plus secs partout où elle peut chasser ses proies principales que sont les amphibiens (grenouilles, crapauds, salamandres ou tritons).
C’est une espèce protégée, comme tous les reptiles !
Elle se reconnait à sa pupille ronde, à sa couleur gris olive et son double collier noir et blanc ou jaune. Son autre particularité : quand elle se sent en danger, elle crache un liquide nauséabond puis elle fait la morte, dévoilant alors son ventre bicolore en motif de clavier de piano ! - Histoire
L'histoire de Plaine-Joux
Forêt puis alpage, Plaine-Joux n’a pas toujours été une station de ski. Son nom qui signifierait « forêt sur un espace plat » en témoigne.
Dès les années 1930, les habitants de Passy s’adonnaient déjà au ski sur ce site au panorama exceptionnel. C’est vers 1965 qu’il devient officiellement une station de ski communale. Aujourd’hui encore Plaine-Joux reste, été comme hiver, une station prisée des familles pour la pratique du ski, de la randonnée, du parapente… et de la contemplation.
- Géologie
Le mont Blanc
Sous la neige et les glaciers, deux roches principales forment le Massif du Mont-Blanc : les arêtes acérées et les plus hauts sommets sont en granite, très dur (de gauche droite : aiguilles de Chamonix dont l’aiguille du Midi, mont Blanc du Tacul, mont Maudit, sommet du mont Blanc) tandis que les parties plus rondes, car plus tendres, sont en gneiss (de gauche à droite : dôme du Goûter, aiguille du Goûter, aiguille de Bionnassay….).
Ces deux roches dites cristallines, proviennent du cœur de la Terre en fusion. - Faune
Le placide Bouquetin
Le Bouquetin est peu farouche, surtout par rapport au Chamois avec qui il partage souvent son territoire.
Contrairement à la plupart des autres espèces de montagne, il reste en altitude même lorsque l’hiver et la neige arrivent. Il rejoint alors les crêtes et les zones déneigées où il trouvera plus facilement l’herbe dont il se nourrit. Cette recherche de nourriture est énergivore. Aussi, en cas de rencontre, ne l’approchez pas et laissez-le s’éloigner à son rythme afin qu’il ne dépense pas inutilement son énergie, surtout en hiver. - Histoire
La Maison de la Réserve
La Maison de la réserve naturelle de Passy située à Plaine-Joux vous accueille lors des vacances scolaires. L'exposition permanente portant sur la faune, la flore et les paysages vous ouvre les portes de la réserve naturelle. Vous y trouverez les réponses à certaines de vos questions et pourrez admirer les espèces sauvages qui se cachent dans la nature. Si la Maison de la réserve naturelle est fermée, pas de soucis, montez sur la coursive. En accès libre permanent, il y est question du paysage d’hier (temps géologiques) et d’aujourd’hui, des merveilles de biodiversité et des grands défis de la montagne du futur (eau, glaciers, réchauffement climatique…).
Description
- Prendre la route goudronnée qui passe devant le restaurant "Lou Pacheran".
- Prendre la piste qui monte en direction du Col d'Anterne. Balise 102.
- A la table d'orientation, continuer sur la piste en direction du Col d'Anterne. Balise 103.
- Continuer tout droit sur la piste en direction des Ayères des Pierrières, Col d'Anterne. Balise 16.
- Traverser le hameau des Ayères des Pierrières.
- Balise 18. Prendre le sentier à gauche, direction Le Dérochoir. Sentier difficile. Balisé points rouges sur les rochers.
- Au passage du Dérochoir, reprendre le chemin inverse.
- Balise 18. Prendre la direction Plaine Joux et traverser le hameau des Ayères des Pierrières.
- Balise 16. Prendre à gauche direction Les Mollays.
- Au refuge du Châtelet. Prendre direction du Lac Vert - Plaine Joux. Balise 143.
- Prendre la piste qui descend à gauche. Direction Lac Vert - Plaine Joux. Balise 95.
- Traverser le parking du Lac Vert et prendre la route goudronnée en direction de Plaine Joux. Balise 159.
- Balise 93. Prendre le chemin à gauche direction Plaine Joux.
- Prendre à gauche sur la route goudronnée. Direction Plaine Joux.
- Départ : Maison de la Réserve naturelle de Passy
- Arrivée : Maison de la Réserve naturelle de Passy
- Communes traversées : Passy et Sixt-Fer-à-Cheval
Profil altimétrique
Zones de sensibilité environnementale
Réserve naturelle nationale de Sixt-Fer-à-Cheval-Passy
Pensez à rester sur les sentiers.
- Domaines d'activités concernés :
- Aerien, Manifestation sportive, Terrestre, Vertical
- Contact :
- Asters - Conservatoire d'espaces naturels de Haute Savoie
contact@cen-haute-savoie.org
Recommandations
Prévoir de l'eau.
Soyez prudent et prévoyant lors de la randonnée. Asters, CEN 74 n'est pas tenu responsable en cas d'accident ou de désagrément quelconque survenu sur ce circuit.
Transport
Accès routiers et parkings
Parking à l'entrée de la station.
Ligne de bus L85 (SAT Mont-Blanc).
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