Pointe noire de Pormenaz
Le sommet de la Pointe de Pormenaz vous offre un panorama à 360°. Pour y parvenir il faut d’abord trouver le départ de ce sentier non balisé depuis le lac. Le parcours est ensuite plus évident. On traverse des formations complexes mêlant calcaire et roche cristalline qui compose le massif des Aiguilles Rouges dont la Montagne de Pormenaz est une extrémité.

Vue sur le Dérochoir
Ces différents éboulements ont permis d’avoir un passage pour franchir la barre des Fiz.

Le mont Blanc avant l'alpinisme
Les premières ascensions ont été réalisées par des « étrangers » audacieux qui employèrent ces professionnels de la montagne pour les guider.

Le Vautour fauve
C’est un visiteur d’été en Haute-Savoie. L’espèce est monogame, c’est-à-dire que les couples sont unis pour la vie !
Cet oiseau vit en colonies de plus ou moins grandes tailles dont les plus proches sont situées dans le sud Vercors. Ce sont surtout les jeunes individus qui explorent de nouveaux territoires. Pour se nourrir, cet oiseau est également capable de couvrir des centaines de kilomètres grâce à sa pratique du vol à voile, sous réserve de conditions météorologiques favorables.

Le Grand corbeau
C’est le plus grand des passereaux et des corvidés !
Tour à tour craint ou vénéré, il est l’objet de mythes et de légendes dans de nombreuses cultures. Longtemps persécuté, il est aujourd’hui protégé. De la taille d’une buse, il se reconnaît notamment à sa queue en forme de losange et à son cri rauque. C’est un omnivore, c’est-à-dire qu’il se nourrit de charognes, d’œufs, d’oisillons ou de baies !
Les couples, unis pour la vie, s’adonnent à des parades nuptiales de haute voltige! Hormis l’homme, son seul prédateur est l’aigle royal.

L'Aigle royal
Tout est exceptionnel chez lui !
Avec une envergure pouvant aller jusqu’à 2 mètres, il règne en couple sur un territoire équivalant à 10 000 terrains de foot !Sa vue perçante et légendaire, détecte les mouvements d’une proie à plus de 1 km de distance. Ses yeux sont comme des loupes qui grossissent 6 à 8 fois ce qu’il perçoit et son champ de vision est de 240°.
Outre les couleurs, il est capable de déceler les ultra-violets, un atout de taille pour ce grand chasseur qui peut fondre sur sa proie en piqué à la vitesse de 350 km/h.
Mais nul n’est parfait : il rate 9 proies sur 10 !

Le Pic noir
C’est le plus grand des 8 pics présents en France. A l’origine, espèce purement montagnarde , il se rencontre désormais aussi en plaine ! En effet, il s’adapte aussi bien aux forêts de feuillus que de résineux, dès lors qu’elles sont de grandes surfaces et qu’elles disposent de bois morts laissés sur place et de vieux arbres de gros diamètres.
Il se reconnaît aisément à son plumage entièrement noir égayé d’une tâche rouge vif, limitée à la nuque chez la femelle et plus étendue chez le mâle.

La Gélinotte des Bois
Elle est bien moins connue que le Tétras-Lyre ou que le Lagopède alpin du fait de ses mœurs exclusivement forestières !
Mais elle est aussi importante d’un point de vue biologique et scientifique : c’est une espèce indicatrice des changements environnementaux. Ses exigences marquées en termes de végétation et de variété d’essences d’arbres la mettent en danger face à une mauvaise gestion forestière. C’est d’ailleurs l’une des principales causes de régression de l'espèce.

Le Sorbier des Oiseleurs
Il est possible d'en faire de l’eau de vie, de la gelée ou de la confiture. A condition d'être cueillis avant maturité sous peine de toxicité!
Dans la réserve, le sorbier est étudié dans le cadre d'un programme de science participative destiné à mesurer l'impact du changement climatique en montagne.

Le Bouleau pubescent
Dans la réserve, les bouleaux sont suivis dans le cadre du programme "Phénoclim" mis en oeuvre par le CREA et destiné à mesurer l'impact du changement climatique sur le cycle des végétaux.

Les Ayères
Maintenant ce sont des résidences secondaires.

Architecture du chalet d’alpage
Certains des chalets d’alpage sont plus que centenaires.
La construction d’un bâtiment en altitude est fortement imprégnée de son environnement immédiat : pierres pour les murs, charpente sommaire en épicéa mais résistante aux conditions hivernales !
A l’origine, le toit était recouvert de tavaillons, une sorte de tuile en bois.
Ces bâtiments utilisés pour l’activité agricole à la belle saison étaient rudimentaires et servaient à abriter le berger et sa famille.

Le chalet d’alpage
Ces constructions étaient à l’origine destinées à l’organisation de la vie agricole en montagne. Ces chalets étaient utilisés à la belle saison pour abriter les bergers et leur famille. Ils servaient aussi de salle de traite et de fabrication de fromage et autre produits laitiers.

Le parler sifflé de la Marmotte

L'histoire de la réserve de Passy
Au cours des années 1970, la richesse des espaces naturels de Haute-Savoie est l’objet de toutes les convoitises. Face à l’appétit des promoteurs et aux nombreux projets d’aménagements touristiques, des voix s’élèvent. L’Etat Français prend alors la décision de créer 9 réserves naturelles nationales.
En 1974, la réserve naturelle nationales des Aiguilles Rouges voit le jour, puis c’est au tour de la réserve naturelle de Sixt-Fer à cheval/ Passy en 1977.
Entre ces deux espaces naturels protégés se trouve blottie une petite portion de territoire, qui deviendra la réserve naturelle de Passy en 1980.

Chiens de protection des troupeaux
A l'approche du troupeau, il est important de rester attentif à leur comportement et de s'adapter, tout en respectant certaines consignes :
- Rester à distance du troupeau (le contourner si possible)
- Se signaler, à voix haute, aux troupeaux et aux chiens pour éviter de les surprendre
- Garder votre calme et éviter les gestes brusques, continuer à marcher sans courir. N’hésitez pas à leur parler doucement pour qu’ils s’habituent et acceptent votre présence.
- Eviter de regarder les chiens dans les yeux et mettre un objet entre vous et le chien.

Le Loup
Depuis l’été 2019, sa présence est avérée dans certaines des Réserves naturelles de Haute-Savoie d’où la présence de chiens de protection auprès de plusieurs troupeaux.
En effet, le loup est carnivore. Il se nourrit principalement d’animaux sauvages tels chamois ou chevreuils. Mais il peut aussi consommer des brebis ou des moutons, surtout quand les troupeaux ne sont pas gardés.
Pour ne pas gêner le travail des chiens, respectez les consignes !

L’alpage, un usage typiquement montagnard
L’alpage est une prairie d’altitude destinée à nourrir le bétail (vaches, moutons, chèvres…) à la belle saison, réservant les prés en vallée, plus accessibles, pour la fauche (coupe de l’herbe). L’herbe, une fois séchée deviendra du foin qui se conserve longtemps. Ce sera la nourriture des animaux pour l’hiver.
L’élevage de vaches produisant du lait était autrefois de tradition. Aujourd’hui, dans la Réserve naturelle de Passy, on trouve plutôt de grands troupeaux de moutons à viande.

La Gentiane jaune
Cette grande plante vivace, de plus de 1m, se rencontre dans les prairies, les landes ou les clairières de forêts des étages montagnard et subalpin.
Utilisée en phytothérapie, il convient de ne pas la confondre avec le Vérâtre blanc, hautement toxique, à côté duquel elle pousse et à qui elle ressemble beaucoup !
Seules les fleurs ne se ressemblent pas. Celles de la Gentiane sont jaunes. En dehors des périodes de floraison, c’est surtout les feuilles qu’il faut regarder. Celles de la Gentiane sont face à face sur la tige, tandis que celles du Vérâtre sont alternées.

La cabane à Tintin

Le Bouquetin des Alpes
Cette espèce aujourd’hui protégée a bien failli disparaitre de l’arc alpin à la fin du XIXe siècle principalement du fait de la chasse ou du braconnage.
Différentes réintroductions successives dans toutes les Alpes ont permis d’augmenter les effectifs des populations bien que l’espèce reste encore aujourd’hui quasi-menacée.
Dans la réserve, les bouquetins font l’objet d'un suivi destiné à veiller sur leur état de santé ou à améliorer la gestion des effectifs de l’espèce.

Le Gypaète barbu
Avec une envergure de près de 3 mètres, un corps orange vif, un œil cerclé de rouge, des plumes noires de part et d’autre du bec formant une barbichette, il n’en fallait pas plus au Gypaète pour effrayer les populations alpines d’autrefois qui voyaient en lui l’expression du diable !
Exterminé des Alpes au début du 20e siècle, cet oiseau inoffensif et majestueux est de retour dans le ciel alpin grâce au plus grand programme de réintroduction animal initié il y a 30 ans en Europe.

Le refuge de Moëde-Anterne

Les Laouchets de Pormenaz
Ici on les appelle des “laouchets”, ce qui signifie “petites pièces d’eau”. Peu profondes, ces étendues d’eau abritent une espèce rare et protégée, le sparganium ou Rubanier à feuilles étroites, ainsi qu’une biodiversité importante. A terme, ces laouchets vont se combler et devenir des tourbières.

Le rubanier à feuilles étroites
Ce que l’on voit à la surface du Laouchet, n’est pas une algue mais une plante à fleurs dont les longues feuilles étroites, telles des rubans aux reflets changeants, flottent sur l’eau. Le Rubanier vit dans les eaux calmes, froides et peu profondes des lacs et étangs de montagne. Il possède sous l’eau, des tiges remplies de réserves nutritives : les rhizomes.
Avec le comblement en terre du Laouchet, la population de Rubaniers s’étend, accentuant le phénomène en apportant chaque hiver ses tiges et ses feuilles fanées

Les tourbières

Lac sentinelle

La barre des Fiz, une falaise venue de la mer
Cette impressionnante paroi s’est créée dans une mer tropicale. Au cours des millénaires, les organismes marins aux coquilles ou aux squelettes de calcaire se sont déposés au fond, après leur mort. En s’ajoutant aux débris de roches usées, ils ont formé des couches différentes selon les époques.
Lorsque le Mont-Blanc s’est soulevé, cet empilement de couches s’est plissé et cassé. L’érosion a alors dégagé cette magnifique paroi dont les fossiles témoignent de son origine océanique.

Les mines de Pormenaz

Les odonates
Les odonates, plus communément appelées libellules, sont des insectes.
Elles connaissent deux stades dans leur vie: une phase “larvaire“ qui est aquatique suivie d’une phase terrestre, qui représente l'âge adulte.
Les libellules sont des prédateurs: ce sont des carnivores se nourrissant de différents types de proies en fonction de leur stade. Elles mangent ainsi d'autres insectes.
Leur répartition est fortement liée aux conditions climatiques et tout changement impacte fortement leur présence. La destruction de leur habitat, les zones humides, est l’une des principales menaces qui pèsent sur les libellules.

La Couleuvre à collier
Semi-aquatique, elle fréquente surtout des zones humides mais aussi des milieux plus secs partout où elle peut chasser ses proies principales que sont les amphibiens (grenouilles, crapauds, salamandres ou tritons).
C’est une espèce protégée, comme tous les reptiles !
Elle se reconnait à sa pupille ronde, à sa couleur gris olive et son double collier noir et blanc ou jaune. Son autre particularité : quand elle se sent en danger, elle crache un liquide nauséabond puis elle fait la morte, dévoilant alors son ventre bicolore en motif de clavier de piano !

Le Lac Vert
Plusieurs explications existent quant à sa couleur vert émeraude, parmi lesquelles la végétation environnante constituée en majorité d’épicéas, qui se reflètent dans ses eaux. Mais la présence dans le lac d’algues bleues ou cyanophycées est aussi une cause probable.
L’eau provient de sources qui l’alimentent aussi bien en surface que par le fond.

Le Crapaud commun
Le baiser au crapaud le transformant en prince charmant est un mythe ! Il ne faut d’ailleurs pas toucher cette espèce protégée, sensible aux maladies que l’homme peut lui transmettre.
Par contre, regardez-le dans les yeux pour voir sa pupille horizontale et son iris orangé. Vous pourrez également observer ses glandes parotoïdes à l’arrière de sa tête. Elles lui servent à excréter un venin, la “bufotoxine” destiné à éloigner tout éventuel prédateur.
Le Crapaud est une espèce différente de la grenouille, il vit en grande partie en forêt, hors de l’eau, la rejoignant seulement pour s’y reproduire !

Le Vairon et le Chevesne
Le Chevesne est un poisson assez gros, très répandu en France. C’est un omnivore, c'est à dire qu'il mange de tout. Dans nombre de pays européens, notamment à l'Est, il a un intérêt culinaire important.

L'histoire de Plaine-Joux
Forêt puis alpage, Plaine-Joux n’a pas toujours été une station de ski. Son nom qui signifierait « forêt sur un espace plat » en témoigne.
Dès les années 1930, les habitants de Passy s’adonnaient déjà au ski sur ce site au panorama exceptionnel. C’est vers 1965 qu’il devient officiellement une station de ski communale. Aujourd’hui encore Plaine-Joux reste, été comme hiver, une station prisée des familles pour la pratique du ski, de la randonnée, du parapente… et de la contemplation.

Le mont Blanc
Ces deux roches dites cristallines, proviennent du cœur de la Terre en fusion.
Description
- Prendre la route goudronnée qui passe devant le restaurant "Lou Pacheran". Direction refuge de Moëde-Anterne, Col et Lac d'Anterne.
- Prendre la piste en montant direction refuge de Moëde-Anterne, Col et Lac d'Anterne. Balise 102.
- A la table d'orientation, continuer tout droit sur la piste en direction du refuge de Moëde-Anterne, Col et Lac d'Anterne. Balise 103.
- Continuer sur la piste en direction du refuge de Moëde-Anterne, Col et Lac d'Anterne.
- Continuer tout droit sur la piste en direction des Ayères des Pierrières, du Col et Lac d'Anterne. Balise 16.
- Traverser le hameau des Ayères des Pierrières.
- Prendre à gauche la piste en direction du refuge de Moëde-Anterne, Col et Lac d'Anterne. Balise 121.
- Au bassin, soit rester sur la piste qui monte à gauche, soit prendre le sentier tout droit. Attention, sentier aérien ! Balise 134.
- Rester sur la piste en direction du refuge de Moëde-Anterne, Col d'Anterne.
- Rester sur la piste en direction du refuge de Moëde-Anterne, Lac de Pormenaz.
- Au refuge, prendre la piste en direction du Lac de Pormenaz. Balise 124.
- Prendre le sentier tout droit en direction du Lac de Pormenaz. Balise 125.
- Prendre à gauche le sentier en direction du Lac de Pormenaz. Balise 99.
- Prendre le sentier à gauche le long du lac de Pormenaz en direction des chalets de Pormenaz, Pointe noire de Pormenaz. Balise 127.
- A la balise 128. Prendre direction Pointe Noire de Pormenaz. Suivre le sentier qui est balisé avec des piquets à bout jaune.
- Pour le retour, redescendre jusqu'au point 13 - balise 99. Soit prendre la direction des Chalets du Souay par les Argentières. Chemin aérien. Soit prendre la direction du refuge de Moëde-Anterne et redescendre jusqu'aux Chalets d'Ayères. Puis direction Le Châtelet d'Ayères - Le Lac Vert.
- Balise 97. Prendre la direction le Châtelet d'Ayères - Lac Vert.
- Balise 95. Direction du Lac Vert.
- Prendre la direction de Plaine Joux. Par la route goudronnée. Balise 94.
- Balise 93. Prendre le chemin à droite direction Plaine Joux.
- Prendre direction Plaine Joux à gauche par le route.
Profil altimétrique
Zones de sensibilité environnementale
Il vous est demandé de rester sur les sentiers, de respecter les zones balisées (notamment en ski de randonnée) pour éviter le dérangement de la faune. En cas de rencontre avec un animal sauvage, laissez le s'éloigner.
Christelle BAKHACHE : 06 49 99 99 48
christelle.bakhache@cen-haute-savoie.org
Recommandations
Soyez prudent et prévoyant lors de la randonnée. Asters, CEN 74 n'est pas tenu responsable en cas d'accident ou de désagrément quelconque survenu sur ce circuit.
Transport
Accès routiers et parkings
Accéder à la station de Passy Plaine Joux par la route D43.
Parking à l'entrée de la station.
Ligne de bus L85 (SAT Mont-Blanc).
Stationnement :
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